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jeudi 17 juin 2010

Courage ! fuyons !

Ce que j'adore dans mon cher pays, c'est le don que nous avons de contourner les problèmes ou plutôt de les ignorer.

Le dossier du moment c'est les retraites.
Enfin ... du moment, il ne faut pas abuser non plus, c'est un dossier qui traîne depuis plus de trente ans. Depuis que les Baby-boomers ont préféré se payer des voyages et des vacances (cf :  "les Bronzés, les Bronzés font du ski,  films parfaitement symptomatiques de cette époque) au lieu de faire des enfants. Dans ces films, les rares enfants qui apparaissent sont des emmerdeurs.
Les droits de la Femme et de l'Homme ça laisse des traces et surtout ça a un coût.

Le gouvernement soucieux de "régler le problème des retraites" décide donc d'allonger la durée des cotisations de deux ans, pour le moment.

J'ai toujours été fermement opposé à l'âge de la retraite à 60 ans institué par les calamiteux socialistes, donc clairement pour être trivial, en soi cette décision ça ne m'en .... une.
Ce qui est pathétique dans cette affaire, c'est que les causes de la dérive du système, sont parfaitement identifiées :

  • déficit de naissances affaiblissant la demande intérieure ;
  • Importation massive d'"ayants-droit", faisant de l'immigration un poids bien plus qu'un atout ;
  • délocalisation massive d'emplois vers le tiers monde lié à la quasi abrogation des droits de douane ;
  • défaut de capitalisation nationale des entreprises françaises aboutissant à l'internationalisation de leur capital, donc à la perte d'une forme de patriotisme dans le domaine des affaires, la fin d'une sorte de préférence nationale.

Naturellement tout cela n'est pas le fait du hasard, il s'agit d'un plan soigneusement concerté par des "clubs" se plaçant au dessus des États. Vous savez, la fameuse gouvernance mondiale, que personne ne peut ignorer parce qu'elle est régulièrement évoquée dans les médias et par les politiciens, mais que personne ne prend soin de vous expliquer.

Mais il est hors de question de toucher à l'édifice idéologique. Le libre échange, on a presque envie de dire échangisme, est un dogme, l'abolition des frontières, la libre circulation des biens et des capitaux, il n'est pas question de revenir là-dessus.
Donc la seule variable d'ajustement étant le salarié, il faut qu'il paie. Physiquement (l'âge de la retraite) et financièrement.
S'il se tient à carreau on lui permettra de ne pas mourir trop tôt, de se saigner aux quatre veines pour tenter d'acquérir des biens dont il pourrait parfaitement se passer et dont on prend soin désormais qu'ils aient une durée de vie soigneusement limitée . Aussi on lui permet de s'éclater sexuellement ou de le croire. Très important le sexe dans la doctrine mondialiste. Le sexe et l'argent.
La devise inscrite sur le dollar américain 'In God me trust" peut en fait se lire de plusieurs façons :
In goLd we trust
et
In godE we trust.

Ce salarié, ilote moderne, on le laissera de moins en moins se déplacer à son gré (sur ce point la doctrine mondialiste a clairement évolué 1 ), la grande époque des voyages tous azimuts est terminée. Il y aura des destinations de voyage accessibles à tous de préférence en masse et d'autres où l'on ne pourra que difficilement mettre les pieds parce qu'il s'y passe "des choses" qui ne regardent en rien un mouton.

Naturellement dans tout cela, la France n'est qu'une petite province de l'Empire mondial, gouvernée qui plus est par de petits hommes, avec de (très) petits intellectuels et un courage de groupe réduit à zéro. On voit mal d'où viendrait le sursaut.

Alors finalement l'âge de la retraite dans tout cela c'est juste pour occuper l'espace médiatique entre Roland Garros, le "Mundial" et le tour de France.
De toutes façons, la retraite vous n'en verrez pas la couleur. Qui sait vous finirez peut-être recyclés  à l'âge légal comme dans le film Solyent Green (Soleil vert) à moins qu'enfin un virus grippal soigneusement mis au point (enfin !) dans un laboratoire finisse par vous avoir.

1 En fait elle n'a pas évolué, elle est revenue à ses fondamentaux. Il n'a jamais été question de permettre à quiconque de se balader impunément partout sur la planète, mais il fallait bien , pour laisser circuler les biens sans contrainte, faire croire que ce n'était qu'un corollaire de la libre circulation des personnes à laquelle personne ne songerait à s'opposer.

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