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vendredi 29 avril 2011

France . Pays de cocagne ! (5)

MAIS POURQUOI NOUS AIMENT-ILS TANT ?

Bon ça y est vous êtes en France, mais votre femme s'ennuie toute seule à la maison et puis se balader dans la rue en fantomette, ça n'incline pas à l'amélioration des rapports sociaux. Elle veut faire venir sa vieille mère pour lui tenir compagnie.
Pas de problème.
Si vous êtres immigrant légal le regroupement familial sert à cela, sinon une filière de passage ça doit pouvoir se trouver.
Quoi qu'il en soit, lorsqu'elle sera là il va bien falloir qu'elle ne vous coûte pas trop .
Ne t'inquiètes pas ami, Super législateur a tout prévu. Ta belle mère aura droit à la retraite même si elle n'a jamais travaillé ici ou ailleurs et si elle a mal aux reins elle aura une allocation supplémentaire.

Cinquième épisode l'ASPA et ADPA

ASPA
Une allocation unique pour un revenu de retraite minimal simplifié
Depuis le 1er janvier 2007, une allocation unique, l'Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA), remplace l'ancien "revenu minimal de retraite", qui recouvrait une dizaine de prestations différentes.
Les personnes titulaires du minimum vieillesse avant cette date vont continuer à percevoir leurs allocations selon les anciennes dispositions. Elles peuvent toutefois faire le choix de renoncer définitivement au minimum vieillesse, pour bénéficier de l'ASPA.

L'ASPA est une allocation qui s'adresse aux personnes de plus de 65 ans (de 60 ans dans certains cas : inapte au travail, ancien combattant, mère de famille ouvrière...), ayant peu ou pas cotisé pour leur retraite et qui peuvent ainsi bénéficier d'un revenu minimal.
Elle est versée :
soit par la caisse de retraite qui verse la retraite ou la réversion;
soit par un service spécifique géré par la Caisse des dépôts et consignation, lorsque la personne ne relève d'aucun régime d'assurance vieillesse en France.
L'A.S.P.A. est composée d'une allocation de base et d'un complément du Fonds national de solidarité vieillesse

L'ASPA est versée sous condition :
  • d'âge : plus de 65 ans (de 60 ans dans certains cas : inapte au travail, ancien combattant, mère de famille ouvrière...)
  • de résidence en France ou dans les départements d'Outre-Mer,
  • de ressources de la personne ou du couple - conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité (PACS).
Ndb tu résides tu y as droit !
tous les détails

Son montant est égal à la différence entre :
les ressources du ou des demandeurs et le plafond fixé, au 1er avril 2010, à 8 507,49 euros par an pour une personne seule et 13 889,62 euros par an pour un couple.
Le montant maximal qui peut être servi reste inchangé par rapport à l'ancien minimum vieillesse, puisqu'il est égal à la somme des anciennes prestations :
8507,49 EUR par an (soit 708,95 EUR par mois) pour une personne seule, ou lorsqu'un seul membre d'un couple en bénéficie ;
13 889,62 EUR par an (soit 1 157,46 EUR par mois) lorsque les deux conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité (PACS) en bénéficient.
Ces montants sont exonérés totalement des prélèvements sociaux sur les pensions de retraite.

ADPA : une allocation universelle
L’ADPA renforce le dispositif départemental d’action en faveur des personnes âgées en perte d’autonomie. Cette allocation est financée par le Département, avec une contribution de l’État (Sécurité sociale et CSG). Elle est déterminée de façon égale partout en France.
Cette allocation n’est pas récupérable sur la succession, les donations ou les legs et elle n’exige pas, comme au préalable, le recours à l’obligation alimentaire des proches (enfants, petits-enfants). Cette allocation est adaptée à chaque situation, que la personne âgée vive à son domicile, dans une famille d’accueil agréée ou en établissement.

Qui peut en bénéficier ?
Pour pouvoir souscrire à l’ADPA, vous devez :
  • Etre âgée de plus de soixante ans
  • Justifier d’une résidence stable et régulière en France
  • Remplir certaines conditions de perte d’autonomie : l’appréciation du degré de perte d’autonomie est effectuée par un médecin, sur le fondement de la grille nationale AGGIR.
A noter : si vous répondez à tous ces critères, votre demande ne peut-être refusée pour des conditions de nationalité ou de revenus.

Quels sont les critères d’évaluation ?
Pour évaluer le degré d’autonomie des personnes concernées, cela repose sur une grille d’évaluation qui permet de définir les capacités de la personne à effectuer seule les actes de la vie courante : la toilette, l’habillage, l’alimentation, les déplacements...
Cette opération conduit à une classification par groupe GIR. Vous entendrez utiliser le terme “GIR” ou “groupe iso-ressources”. Il s’agit de la mesure de votre degré de perte d’autonomie. Il existe 6 GIR numérotés de 1 (personnes les moins autonomes) à 6 (pour les plus autonomes). Seules les personnes relevant des GIR 1 à 4 peuvent bénéficier de l’Allocation Départementale Personnalisée d’Autonomie.

Eh bien voilà un petit panorama de ce qui justifie le grand amour et l'énorme respect que nous vouent nos hôtes.
Et encore, comme précisé lors de mon premier sujet, il ne s'agit que de l'ossature du système, s'y greffent une énormité de droits ouverts et d'allocations subsidiaires qu'il m'écœure un peu de rechercher mais qui existent.

Le plus important de tout et le plus "ouvrant de droits" c'est la scolarisation obligatoire qui permet parfois, même lorsque l'enfant n'est pas né en France de vous maintenir en métropole. Si en plus  vous avez la chance que votre enfant soit né en France donc potentiellement français, dormez tranquille sur vos deux oreilles même si votre gagne pain c'est le deal.
N'oublions pas le mariage blanc ou gris quel que soit le nom qu'on lui donne. Il est bien entendu que si l'individu(e) A épouse l'individu(e) B dont l'un est français et l'autre malien, une seule résidence coule de source la France. et il n'est pas question de perdre sa nationalité française pour la nationalité malienne, par contre le reste est possible voire souhaitable et souhaité.

Je vous invite à vos moments perdus à visiter les sites de la CNAV, des allocations familiales, de l'assurance maladie, de Service-Public.fr pour ne citer que ceux-là. Sans compter nos législateurs et nos politiques toujours sur la brèche .

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