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lundi 5 novembre 2012

Le Graal.

Louis René Fernand Gallois, né le 26 janvier 1944 à Montauban dans le Tarn-et-Garonne, est un haut fonctionnaire et dirigeant d'entreprise français.
Président de la SNCF de juillet 1996 à juillet 2006, il est nommé co-président d'EADS le 2 juillet 2006 et PDG d'Airbus le 9 octobre de la même année, en remplacement de Christian Streiff. Fait rare, lors de son départ de la SNCF, même les syndicats ont salué les qualités de ce patron atypique. Il avouera cependant au magazine Challenges que « franchement, je ne pensais pas rester dix ans à la SNCF. Je suis venu par hasard. Je n'étais pas prédestiné ». Le 16 juillet 2007, il est nommé PDG d'EADS ce qui met fin à la structure bicéphale de l'entreprise. C'est le 14e patron le mieux payé de France avec 2,5 millions € en 2008. Son mandat a pris fin le 31 mai 2012.
Le 10 octobre 2011, il fonde La Fabrique de l'Industrie, un laboratoire d'idées, destiné à ouvrir et stimuler la réflexion sur les enjeux et les perspectives de l'industrie. Il est également président de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS), une fédération française d'organismes et d'associations proposant aux personnes en situation de grave détresse sociale un accueil, un hébergement et une aide à la réinsertion sociale.
© Wikipédia

En ce moment on se masturbe beaucoup l'esprit, et pas que, avec le "rapport Gallois"  qui tel le Graal recherché par Perceval "Le Gallois", devrait apporter la solution miracle au redressement de l'économie française.

D'abord, rassurons nos lecteurs aucune des solutions préconisées dans ce "rapport" n'est de nature à redresser quoi que ce soit.
Les solutions, on les connait, elles existent, mais on n'est pas près ni prêts à les mette en œuvre dans ce cirque qu'est devenu notre pays.

Le rapport Gallois n'est destiné qu'à permettre au gouvernement de prendre quelques mesures impopulaires visant essentiellement les classes moyennes et le haut des classes populaires, celles qui travaillent, font tourner le pays et payent l'essentiel de l'impôt.

Le lumpen prolétariat migratoire et  les glandeurs professionnels s'en sortiront  sans problème.
Montebourg l'a encore rappelé ce matin sur RTL. A la question d'un auditeur de savoir s'il ne faudrait pas mieux contrôler l'utilisation des multiples allocations perçues par certains qui se dispensaient ainsi de travailler, il a répondu par un péremptoire "nous n'allons pas nous en prendre à ceux qui vivent avec 400 euros par mois et qui ont du mal à boucler leur fin de mois".
Le problème monsieur le ministre, c'est que l'auditeur ne parlait pas de ceux-là.
Mais comme le dit le proverbe : " il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre".

Maintenant que nous avons évacué le contenu du rapport qui ira enrichir la pile des rapports inutiles pondus depuis la création de la Vème,  interessons nous un peu au rédacteur.

PDG de la SNCF. Le travail principal de monsieur Gallois a été de démanteler la SNCF  en vue de la désendetter.
Certes, la SNCF s'est relativement désendettée, au pris d'une dégradation du réseau , de l'abandon de destinations "non rentables", de fermetures de petites gares, d'une impasse sur la recherche et d'une politique tarifaire plus proche de l'arnaque que du commerce.
Aujourd'hui la SNCF vit sur les acquis des recherches des années 70. Pour combien de temps ?

PDG d'EADS  (au passage société de droit néerlandais) : ça a été le président de l'immobilisme. EADS est passé derrière Boeing juste avant l'arrivée de Gallois et n'est jamais repassé devant. Sous sa présidence  l'A380 n'a jamais "décollé", économiquement parlant. Si ça avait été le contraire il en aurait retiré toute la gloire, soyez en sûrs.

Il a été confronté à des décisions "impossibles" à prendre, comme le déménagement d'une partie du siège à Toulouse, mesures que son successeur à rapidement prises en quelques semaines.

En tant que haut fonctionnaire de l'Etat français, Gallois semble jouer la politique de la marée.
Quand ça monte, c'est grâce à lui. Quand ça redescend, c'est la faute à tout ce que l'on veut.


Écrit de toute mauvaise foi.

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