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samedi 12 mars 2011

comme disait l'angliche, ni gloire, ni honneur.

En Libye vaut-il mieux laisser au pouvoir un fou sanguinaire et paranoïaque qui nous a maintes fois prouvé comment il nous aimait et nous respectait ou bien faut-il prendre le risque de le faire remplacer par, peut-être, des islamistes ?
Ou plutôt quand demain, Khadafi aura fini d'écraser la révolte et que le sang aura été absorbé par le sable du désert, combien de temps faudra-t-il à nos "grands hommes" à nos philosophes de pacotille, à nos penseurs à la petite semaine pour retourner à Canossa ? Baisseront-ils leur pantalon pour égayer le prince pseudo-bédouin ?
Je comprends mal comment nous avons pu contribuer à écraser un pays avec lequel nous avions des liens historiques d'amitié et de respect comme la Serbie, comment nous avons pu contribuer à l'abaissement d'un dictateur comme Saddam pour un gain nul, dictateur mais aussi allié et client et comment nous allons laisser survivre cette engeance du diable qu'est Khadafi !

4 commentaires:

  1. Pour la Serbie, je crois que les USA voulaient montrer aux Russes qu'ils pouvaient attaquer un de leurs alliés et que les temps avaient changé.
    Pour Saddam, je crois que l'Irak est plus proche d'Israël que la Libye.
    Mais je dois me tromper...

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  2. on peut trouver de bonnes raisons à l'intervention du bloc occidental ici ou là, reste que toutes ces interventions ont été menées au nom de la sacro-sainte Démocatie. Dans le cas présent les démocraties feraient bien de s'apercevoir que non seulement elles œuvreraient pour ce qu'elles revendiquent comme étant leur seule ligne de conduite, mais en plus elles élimineraient une vipère prête à se retourner contre elles à la première occasion.
    Khadafi a quand même fait quelques déclarations fameuses qui montraient tout le bien qu'il nous voulait. Sans parler des attentats.

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  3. Une honte de plus... A Budapest en 56, je n'étais pas bien vieux, mais pour la première fois, j'ai eu honte de notre camp. Combien de fois n'avons-nous pas été à la hauteur ? ( Tibet, Place Tienanmen et plus récemment LIban, Congo... la liste est longue et pourtant incomplète) Voilà ce que c'est d'être une puissance "moyenne" ou plutôt secondaire à la remorque des USA (autant dire Wall Street) et de cette Europe qui ne montre que sa faiblesse et son incurie. De même qu'ils ont sacrifié le Shah d'Iran, Saddam Hussein, Benali et Moubarak, ils ont gardé Castro, Kim il Jum, les talibans, les caciques chinois et maintenant ce s... de Khadafi. En politique étrangère, les Etats-Unis ne font que se tirer des balles dans les pieds depuis fort longtemps. A moins que la finance pétro-dollarde n'ait des raisons que le bon sens ignore...

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  4. Combien de fois n'avons-nous pas été à la hauteur si ce n'est pas la marque exclusive de la décadence, ça en est une et pas des moindres.
    Je suis entièrement d'accord avec tes propos, nous sommes un peu dans la situation des Grecs de Platon placés à l'entrée de la caverne le dos à la lumière, reste que je suis convaincu que tous ces beaux échafaudages intellectuels ne résisteraient pas à un ressaisissement des peuples occidentaux. Pour autant qu'ils en soient encore capables et cette affaire libyenne n'est pas bon signe.

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