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vendredi 27 juillet 2012

Volcan de Damas et tremblement de terre d'Alep






ou comment il est difficile pour "l'Occident" de gagner une guerre avec zéro mort (dans ses rangs).
La révolution syrienne semble être une tentative  de perfectionnement de la méthode libyenne, perfectionnement à prendre dans le sens de moins cher et moins impliquant.
Là-bas on avait créé l'illusion d'un soulèvement spontané de la population contre le régime en place. Certes une intervention aérienne avait été nécessaire, mais enfin elle avait si peu contribué au résultat à côté de la valeur des libérateurs bien qu'on ait félicité les équipages intervenants.
En fait ils s'agissait plus de luttes tribales mises à profit pour faire sauter le point de fixation Khadafi que d'une "révolution". L'intervention militaire de l'OTAN avait été vitale et sans elle les Cyrénaiquains   et les autres aussi auraient pris la dérouillée. Il quasi certain que des troupes du Qatar étaient présentes sur place et des troupes européennes aussi ne fut-ce que comme conseillers et servants des matériels un peu sophistiqués.

En Syrie, le problème est un peu différent. On sait que la caste au pouvoir  est issue d'une communauté particulière , les Alaouites qui tiennent les postes dirigeants et l'armée.
Devant une vague de fondamentalisme sunnite, ils ont tout à perdre, d'où leur ténacité. De plus un Syren n'est pas un bédouin plus ou moins urbanisé de Libye. Ce pays a une histoire que l'islam n'a pas réussi à effacer comme dans d'autres pays.
Pourtant les USA et leurs vassaux, l'OTAN et l'UE ont tenté de mettre à profit les premières manifestations sunnites en envenimant le conflit, puis en tentant de faire sauter le régime sans y risquer officiellement un seul soldat.
Y-a-t-il eu on non des soldats occidentaux engagés il y a quelques mois et mis hors de combat ? un journal libanais avait évoqué cette possibilité qu'aucun gouvernement n'a confirmée. Cela ne veut pas dire nécessairement que c'était faux, mais que personne n'avait intérêt à ce que ça se sache.
Toujours est-il que les Emirats, l'Arabie Saoudite ont financé des mercenaires musulmans d’Égypte de Somalie, du Soudan, de Jordanie afin de constituer une Armée de Libération de la Syrie crédible. D'où la prise des postes frontières depuis l'extérieur et non pas depuis l'intérieur du pays, par les "libérateurs".
Cela explique la fermeture aux réfugiés de la frontière Syro-turque par le gouvernement turc à peine quelques dizaines d'heures avant l'attaque d'Alep afin qu'il n'y ait pas de témoins aux mouvements de troupes du nord vers le sud, parce sinon c'est une décision complètement inexplicable.
D'après Meyssan, la progression de ces bandes armées (qu'il nomme contras, après tout il est de gauche...) a été globalement stoppée.
Toujours est-il que la technique libyenne "allégée" c'est à dire sans intervention directe de l'Empire semble faire long feu.
Meyssan décrit aussi des manœuvres psycho-médiatiques en préparation comme la diffusion de fausses infos à partir de copies des chaines officielles de TV syriennes. Ne rions pas ! à notre époque toutes les manipulations sont possibles et on en a déjà vu de monstrueuses.

1 commentaire:

  1. Merci Paul et l'ami Mick..

    On est pas si nombreux avec les yeux en face des trous.

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