En poursuivant votre navigation vous acceptez l'installation de cookies

vendredi 4 janvier 2013

Le mariage pour "tous" ou le triomphe de la novlangue.

J'écoutais l'autre jour  sur la radio mondialiste RTL, un "homosexuel militant" qui "devrait" être le premier à être marié officiellement dans les mois prochains (sic).
Cela vaut le coup d'être dit parce que cet individu qui se pose en démocrate  sait déjà quel sera le résultat du vote avant même que le loi soit déposée devant le Parlement.

Le seul argument de ce monsieur est que le mariage leur est dû dans le "pays des Droits de l'Homme" au nom de l'égalité. Qui serait opposé au mariage pour les homosexuels serait contre la République.
On serait tenté de dire que c'est une manière très "démocratie populaire" de mettre fin au débat. Si t'es contre c'est que tu es fou ou fasciste . On a déjà entendu cent fois cet argumentaire . J'ai une manière très crue d'y répondre que j'épargnerai à mes lecteurs.

Argumentons plutôt dans le domaine du droit puisque c'est là que ce monsieur aimerait se placer.
Les droits de l'Homme sont en fait très limitatifs. Ce ne sont pas une palette où chacun viendrait y placer sa revendication aussitôt transformée par l'apprenti sorcier législateur en "droit".
On admet en droit constitutionnel qu'il y a deux sortes de droits dont une seul partie constitue les fameux Droits de l'Homme.
Les "droits de" faire ou ne pas faire énumérés dans la fameuse déclaration de 1789 et les "droits à" avoir ou ne pas avoir, dits aussi droits économiques qui sont en ce qui nous concerne, issus du préambule de la constitution de 1946.
La déclaration universelle des droits de l'homme agglomère les deux mais n'apporte aucun changement fondamental sur ce que je viens de dire ci-dessus.

La déclaration des droits de l'Homme (et du citoyen souvent oublié le pauvre), prévoit une égalité de droits devant la loi (art.1) et définit des droits naturels qui sont la liberté, la propriété, la sureté et la résistance à l'oppression (art.2).  On notera à titre anecdotique, car ce n'est pas là notre propos d'aujourd'hui que les fameux droits se sont largement étiolés dans notre pays à tel point qu'il est légitime de se demander si nous vivons encore sous un régime démocratique.

Le mariage n'a jamais été interdit aux homosexuels, pour la bonne raison que la question n'est jamais posée . Ce qui est interdit jusqu'à présent, c'est le mariage entre personnes du même sexe¹ . De même qu'il est interdit d'épouser sa mère ou sa sœur ou encore sa fille (ou son père, son frère ou son fils) .
Et contrairement à ce que l'on pense souvent, ce n'est pas spécifiquement en raison de la consanguinité puisque cette interdiction va jusqu'à l’interdiction dans une même lignée entre grands-parent et petits enfants, mais aussi entre beau-père et bru et belle-mère et gendre où  le lien de consanguinité est totalement inexistant. L'interdiction va également jusqu'aux oncle/tante et nièce/neveu mais elle est assouplie par l'obtention possible d'une dispense présidentielle.
De même il est interdit de se marier si on n'a pas atteint un certain âge (15 ans pour les femmes, 18 ans pour les hommes) ou encore si on est déjà marié.²

Devant le déchainement de la gauche en faveur du mariage pour tous, faut-il comprendre que tous ces interdits  vont être levés ? Car le mot tous est on ne peut plus généraliste. C'est tous ou pas . Un peu tous, ça n'existe pas.

Tous ne peut en aucun cas se résumer aux adorateurs de l'anus pas plus qu'au brouteuses de minou.

Ou alors faut-il se résigner à constater qu'encore et encore on nous mentirait ? Le prince de la normalitude serait un retors ?

¹ en fait aussi paradoxal que ça paraisse, la loi ne l'interdit pas, c'est uniquement une question de jurisprudence. Comment les Anciens auraient-ils pu imaginer que des homosexuels veuillent se marier entre eux ? Leur imagination, alors, n'était pas encore assez délabrée.
² Pourquoi ces interdits ?  certainement pour des raisons d'utilitarisme social qui se sont faites jour au fur et à mesure de la progression des sociétés occidentales. C'est le pragmatisme traduit en lois.

4 commentaires:

  1. j'apprécie surtout ce que tu as mis en 1 !
    Un mot est de mode "assumer", eh bien que tout homo assume donc sa "différence", sa stérilité ave la personne qu'il aime, et qu'ils arrêtent d'emmerder le monde. Les Lgbt vont faire naitre une vraie fronde homophobe, et ils l'auront cherchée. Ils sont comme les Juifs, trop, c'est trop !

    RépondreSupprimer
  2. c'est tout à fait cela, mais ça nous montre bien où peut mener le culte de l'égalitarisme.
    Nous ne sommes pas tous égaux en tout et tout le temps, nous ne sommes égaux qu'en droits, lesquels sont limités et uniquement en fonction de la civilisation dans laquelle nous vivons. Pour le reste il faut assumer , c'est le bon mot.
    Pour les croyants nous dirons que l'homme n'est pas Dieu, pour les non-croyants que l'homme fait partie d'un tout et qu'il ne peut tout bouleverser sans conséquence. Il est étonnant que la branche "écolo" de la gauche ne milite pas la-dessus.

    RépondreSupprimer
  3. les écolos ? tu sais bien par qui ils sont rachetés ! Cohn-bendit, écolo ? la bonne blague, la bonne planque, oui !

    RépondreSupprimer
  4. je le sais bien, mais il y a des petits plaisirs que je ne sais me refuser.

    RépondreSupprimer


Afin d'éviter que votre commentaire ne soit détruit, veuillez indiquer un pseudo.

Les commentaires injurieux ou ne respectant pas de manière évidente la multitude de lois liberticides qui nous sont imposées sont susceptibles d'être supprimés. Faites preuve d'intelligence et d'imagination !

Les auteurs des commentaires sont responsables de leurs propos.

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.